Très tôt attiré par le chant, David Tricou se forme au côté de Marie-Pierre Desjoyaux pour développer sa voix de ténor.
Il entre ensuite en 2003 au conservatoire de Montpellier, sa ville natale, où il étudie le répertoire lyrique auprès de Nicolas Domingues et Françoise Pollet.
En 2007, c’est auprès de Jérôme Correas qu’il s’initie au répertoire baroque et qu’il travaille sa voix de Haute-contre à la française.
Deux ans plus tard, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Paris, où il se forme tout d’abord avec Malcolm Walker puis avec Yves Sotin, il y reçoit par ailleurs les conseils de Claudio Desderi, Margreet Honig, Maarten Koningsberger, …
Ses premières expériences de soliste remontent à 2006, où il chante dans le Requiem de Saint-Saëns et la Messe de Sainte Cécile de Gounod à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier.
Dès 2008, sa passion pour le répertoire baroque, l’amène à chanter dans des lieux prestigieux sous la baguette de grands chefs tels que William Christie dans Pygmalion et Anacréon de Rameau en tournée internationnale, Jean-Claude Malgoire dans le Messie de Haendel à la cathédrale de Reims ou encore Vincent Dumestre dans l’Egisto de Cavalli à l’opéra comique de Paris et au grand théâtre du Luxembourg mais aussi Raphael Pichon dans l’Orfeo de Rossi au palais Royal de Versailles, à l’opéra de Nancy, de Bordeaux et de Caen ainsi que Sébastien Daucé dans le Ballet Royal depuis 2017.
C’est en 2011 que sa rencontre avec Michel Piquemal donnera lieu à plusieurs productions telles que la cantate scénique Carmina Burana de Orff , le Requiem de Mozart, la Messe Solennelle de Caillebotte mais aussi la messe en mi bémol Majeur de Schubert.
Depuis cette même année, David chante dans de nombreux opéras et oratorios allants du répertoire baroque tels que Castor et Pollux (l’athlète, le grand prêtre) de Rameau, ou Vénus et Adonis (un chasseur, Ténor solo) de Blow, au répertoire contemporain avec la création les contes de la lune vague après la pluie (Homme sur le lac, nourrice, …) de Xavier Dayer, en passant par le classique et le romantique avec Die Zauberflöte (Tamino), Mitridate (Marzio) et Cosi fan tutte (Ferrando) de Mozart , Armida (Ubaldo) et Die Schöpfung (Uriel) de Haydn, Adolphe et Clara (Adolphe) de Dalayrac, Stratonice (Antiochus) de Méhul ou L’elixir d’amour (Nemorino) de Donizetti.
Prochainement, il interprétera le rôle du comte Almaviva dans le Barbier de Séville de Rossini à Marmande.
Egalement attiré par la comédie musicale, il a été entendu dans Liverpool Oratorio (Shanty) de Mac Cartney, Cats (Bustefer Johns, Mathusalem) de Weber ou encore dans Les Misérables (Marius) de Shoenberg au Zénith de Montpellier.
Il se produit également en récital interprétant des mélodies françaises et Lieder allemands qu’il affectionne particulièrement, accompagné par la pianiste Masumi Fukaya.
David Tricou s’est fait remarquer par la critique pour ces qualités vocales et expressives « […] haute-contre dans la tradition française, ténor aigu en voix naturelle, puissante et d’une ligne de chant très séduisante […] ».
Photo Olivier Allard