OEUVRES MAGISTRALES ANGLAISES POUR LE 50e ANNIVERSAIRE DU CHOEUR
ENGLISH MASTERPIECES FOR CHOIR’S 50TH BIRTHDAY
La source
Heureuses les nations qui, comme l’Angleterre, possèdent une telle source musicale dans leur histoire. Depuis 50 ans maintenant, les Tallis Scholars s’y abreuvent pour faire jaillir un chant polyphonique, clair et limpide. Le répertoire des virginalistes est un perpétuel bain de jouvence !
- WILLIAM BYRD (1539/40-1623)
- Tribue domine
- ROBERT WHITE (1538-1594)
- Exaudiat te
- Exaudiat te
- THOMAS TALLIS (1505-1585)
- Lamentations II
ENTRACTE
- THOMAS TALLIS (1505-1585)
- Loquebantur
- Suscipe quaeso
- Robert PARSONS (1535-1572)
- Ave Maria
- ROBERT WHITE (1538-1594)
- Regina Caeli
- WILLIAM BYRD (1539/40-1623)
- All Saints Propers
Amy Haworth soprano
Emma Walshe soprano
Victoria Meteyard soprano
Daisy Walford soprano
Caroline Trevor alto
Elisabeth Paul alto
Steven Harrold ténor
Tom Castle ténor
Tim Scott Whiteley basse
Rob Macdonald basse
Peter Phillips chef
Le XVIe siècle en Angleterre fut une époque de fortes turbulences, anglicans et catholiques entamant dans le pays une cohabitation non dénuée de tensions. La vie musicale ne put qu’épouser les aléas politico-religieux mais la polyphonie anglaise continua à déployer ses lignes célestes aussi bien en latin qu’en anglais. Tallis, son plus grand représentant, demeura catholique mais développa l’anthem, motet en langue anglaise, aux côtés de partitions latines, héritage que son disciple William Byrd revendiqua avec génie, montrant la voie à d’autres compositeurs de talent comme Robert Parsons ou Robert White. Avec de tels musiciens, la polyphonie atteint des sommets inégalés dans un équilibre parfait entre complexité des textures héritée de la tradition franco-flamande et une manière bien nationale – par exemple, le recours limité à la technique imitative régnant sur le continent.
Depuis des décennies, The Tallis Scholars s’imposent par une perfection et un art du vitrail parfois irréel. Chantant dans leur arbre généalogique, ils se montrent plus souverains que jamais, véritable légende du répertoire de la Renaissance.
Concert financé par Michael & Sally Payton
Photo Hugo Glendinning