Les Arts Florissants
Paul Agnew

Distribution

haute-contre (Orphée)
soprano (Euridice)
soprano (Amour)
Choeur et orchestre
direction musicale

À propos

  • CHRISTOPH WILLIBALD GLUCK (1714-1787)
    • Orphée et Euridice (1774)
      • Opéra en version concert (Version de Paris, 1774)

 

Orphée en version originale
Tout ici, est histoire d’origine, celles de l’opéra, du romantisme et de nous-mêmes.
Orphée et Eurydice, ou comment faire son deuil, et quoi de mieux qu’une abbaye pour prolonger cette question ? A l’occasion du 250ème anniversaire de sa création à Paris, nous retrouvons ce mythe fondateur dans tout l’éclat de sa jeunesse.

 

36 musiciens
18 choristes
3 solistes

Durée 1h50, hors entracte

Paul Agnew s’empare d’un répertoire situé en marge des productions des Arts Florissants avec ce célèbre opéra de Gluck encore trop peu joué. La version française choisie n’a rien d’anodin : plus tardive que les premières versions italiennes pour castrats, elle adapte le rôle d’Orphée à une haute-contre (un ténor aigu) ; elle affirme aussi, par cette version définitive, un profond désir de transformer l’opéra français et le théâtre lyrique en général.

Succès extraordinaire à sa création, l’opéra fut donné 47 fois consécutives en trois mois, offrant « le plaisir d’entendre la musique la plus sublime que l’on eût, peut-être, jamais exécutée en France » (Grimm). Au cœur des grandes querelles esthétiques, Gluck réussit ici à resserrer autour de trois rôles solistes une intrigue simple et dépouillée sur 3 actes, exprimant ainsi toute la force poétique de sa musique. Mais il donne surtout au mythe son aspect le plus tragique, le plus simple aussi, dans un rapport plus pur au théâtre antique. Ériger la musique en poésie et ne pas la mettre au service de la littérature, c’était là le grand projet de Gluck, et c’est en cela qu’à l’aube du Romantisme, sa position a fait basculer l’opéra dans un autre monde… En témoigne l’admiration que Berlioz avait pour le compositeur et pour cet opéra en particulier dont il louait ses « harmonies vaporeuses, ces mélodies mélancoliques comme le bonheur, cette instrumentation douce et faible donnant si bien l’idée de la paix infinie »…

Paul Agnew invite à redécouvrir la beauté de ces pages universellement connues, tout comme il l’avait fait il y a quelques années avec un tout autre « Orphée », celui de Monteverdi, premier opéra de l’histoire de la musique. La boucle est bouclée !

 

 

En tournée :
– Festival de Beaune, le 20 juillet 2024

 

 

Photo © William Beaucardet

 

 

 

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