- CARLO GESUALDO (1566-1613)
- Tribulationem et dolorem
- Responsoria et alia ad Officium Hebdomadae Sanctae spectantia: Feriae V in Coena Domini
(Répons pour l’Office des Ténèbres du Jeudi Saint)- In monte Oliveti oravit ad Patrem
- Tristis est anima mea usque ad mortem
- Ecce vidimus eum non habentem speciem
- Amicus meus osculi me tradidit signo
- Judas mercator pessimus osculo petiit Dominum
- Unus ex discipulis meis tradet me hodie
- Eram quasi agnus innocens
- Una hora non potuistis vigilare mecum
- Seniores populi consilium fecerunt
- Miserere mei Deus
6 solistes
Durée 1h
‘Le simple et curieux délice que ces chanteurs apportent au monde extraordinaire de Gesualdo laisse présager une suite des plus enthousiasmantes’
Gramophone Magazine (sur l’enregistrement des Livres 1 et 2, Pirx Gramophone Award 2020) > lire la suite
Paul Agnew et son équipe de chanteurs se sont consacrés, durant trois saisons, à l’intégrale de madrigaux de l’un des compositeurs les plus romanesques de toute l’histoire de la musique : Carlo Gesualdo. Ce programme consacré à la musique sacrée de Gesualdo vient compléter ce cycle dont les enregistrement ont remporté les louanges unanimes de la critique.
« Les Responsoria et alia ad Officium Hebdomadae Sanctae spectantia, titre original des Répons, peuvent être considérés comme le testament de Gesualdo, personnage étrange, violent, vindicatif et cependant d’une grande piété : figure complexe et contradictoire, qui joue éminemment un rôle-clé dans cette période charnière qu’est le début du XVIIe siècle, et dont l’apport est fondamental dans l’affirmation d’une musique nouvelle, dramatique et moderne — la « Seconda prattica ».
Le nom même de « répons » impliquant une réponse à un texte qui précède, nous interpréterons d’abord une version en plain-chant à laquelle répondra la version polyphonique de Gesualdo. De cette manière, nous pourrons entendre chaque pièce du compositeur comme une méditation unique, séparée des autres et remarquable en tant que pièce isolée. Comme le veut la tradition de l’époque, neuf bougies seront successivement éteintes au cours de la soirée, une après chaque madrigal, et l’auditeur sera laissé pour finir dans ces ténèbres emblématiques de la Semaine Sainte. »
Paul Agnew
Ce concert s’inscrit dans le cadre d’une intégrale des madrigaux de Gesualdo interprétée sur trois saisons par Les Arts Florissants et Paul Agnew, en partenariat avec la Cité de la musique – Philharmonie de Paris.